Le bassin du Brusquet était, au milieu du XIXe siècle presque entièrement dénudé. Les chênes pubescents, sumacs et buis caractéristiques des préalpes méridionales avaient peu à peu disparu des terres noires qui constituent l'essentiel du secteur.
À la fin de ce siècle, sur une centaine d'hectares, 87 ont été végétalisés dont 60 % en pins noirs d'Autriche, le reste en pins sylvestres et en espèces diverses : érables, chênes, hêtres.
Cette action déterminante de l'administration des Eaux et Forêts avait pour but de lutter contre le ravinement dû à l’érosion.
Parallèlement, au cœur du bassin, fut installée une pépinière pour fournir les jeunes plants nécessaires au reboisement des montagnes dignoises. Autour de la maison forestière, de nombreuses espèces ont été plantées de façon expérimentale. C'est aujourd'hui un parc forestier, agréable lieu de promenades et de concerts.
Aujourd'hui, l'IRSTEA — Institut national de recherches en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, organisme de recherche émanant du ministère de l'Agriculture et de la Forêt — étudie ici l'action de l'érosion dans les marnes noires sur des terrains boisés en comparant les données recueillies avec celles obtenues à Draix sur des terrains non reboisés.