À partir de 1790, les patriotes se regroupent en sociétés populaires. Leur principal souci est la défense de la Révolution. Elles font souvent suite aux chambrettes de l’Ancien Régime. Ce sont des tribunes de discussion alimentées par la croissance de la Presse. Elles se dotent d’organes de surveillance qui ont un rôle de police mais leur champ d’action s’étend à la bienfaisance, l‘économie, etc. Dans le département, elles furent nombreuses : 63,5 % des communes en avaient une même les plus petites comme Esclangon (70 habitants).
Celle de Barras avait été créée dans les premières, dès 1790. Par la suite, elle fut sans doute affiliée au Club des Jacobins comme des milliers d’autres en France. Les sociétés populaires s’essoufflèrent progressivement. Elles furent interdites, comme le Cludes Jacobins, pendant la réaction thermidorienne par la Constitution de l’an III.