Hormis la citerne du château et les sources des différentes bastides à l’écart du village, l’alimentation de ce dernier en eau a longtemps été un problème.
La plus ancienne fontaine connue est celle des Vésians qui était à 800 m du village et 120 m en contrebas. Des travaux y ont eu lieu régulièrement jusqu’en 1721 environ quand elle tarit. Elle fut alors remplacée par la fontaine voûtée de l’Arénier que la communauté entretint régulièrement au long des XVIIIe et XIXe siècles. Elle est agréablement ombragée par un tilleul planté là en 1890.
Mais sa situation à quelque 300 m encore du village conduisit les habitants à rechercher une nouvelle alimentation 200 ans après sa mise en service.
Vers 1920, on rechercha une veine d’eau capable de s’écouler naturellement vers ce village perché, donc située un peu plus haut que lui.
Sourcier et géologue (Wilfried Kilian, de l’Université de Grenoble) en découvrirent une.
On creusa une galerie de 60 m de long jusqu’à 15 m sous la surface. Le chantier dura 4 mois, on bétonnait au fur et à mesure de l’avancement. Les travaux finirent en 1925. Une conduite en légère pente, enterrée sous le chemin amenait l’eau jusqu’au lavoir inauguré en 1928.
Depuis 1966, les maisons sont alimentées par un pompage puisant dans la source de Cougourdane.